Nous
en sommes déjà à la deuxième décennie du XXI e siècle!
Quand on dit que le XXe
a été le siècle du progrès, on peut dire sans trop se tromper que le début de
ce siècle ci est celui de la technologie en constante évolution, en constants
réajustements et tout ça à une vitesse folle! Stimulant pour les uns, ça peut
donner le vertige à d’autres mais chose sûre, la vie change très rapidement et
les habitudes de vie, de consommation des gens sont en pleine mutation.
Je
ne retournerai pas au XVIIe au moment de la fondation de la paroisse, les
historiens le feront mieux que moi, pour vous prouver que la vie a bien
changée! Mais je fais quand même un petit retour dans le temps pour les besoins
de cet article. Je viens faire un clin d’œil au tricentenaire de
Pointe-Aux-Trembles!
En
effet il y a tout près de 40 ans déjà, en 1973, Pointe-Aux-Trembles était encore
une municipalité, elle n’était pas un quartier ou un arrondissement de la ville
de Montréal comme elle l’est aujourd’hui. 1973 marquait le 300e
anniversaire de la paroisse de la Pointe-Aux-Trembles (deuxième plus ancienne
paroisse sur l‘île de Montréal!). Parmi
les événements et les célébrations du tricentenaire, ce sont les matches de luttes qui m’ont laissé le
plus de souvenirs!
Plusieurs se rappelleront peut-être comme moi avoir été
présents à l’aréna Rodrigue-Gilbert tout neuf à l’époque, voir les Tarzan
« la bottine » Tyler, les Abdulah the Butcher et les frères Vachon se
taper sur la tête avec des chaises lors de leurs « combats » de
lutte! Plusieurs années plus tard je vendais moi-même dans ma boutique les
fameuses capsules de faux sang..!
Les
pointeliers faisaient alors leurs emplettes au « village », au
centre-ville, cet endroit que certains anciens d’alors appelaient encore le
« fort »! Notre-Dame et St-Jean Baptiste et leurs alentours! Les
ventes trottoir estivales et les décorations du temps des fêtes à chaque année
créaient cet esprit de village et de voisinage que nous ne retrouvons plus de
nos jours. Les gens se connaissaient et se saluaient amicalement. Les commerces
étaient beaux, entretenus et leurs propriétaires en étaient fiers. Les gens
trouvaient ce qu’ils cherchaient ou presque. Pas besoin d’aller ailleurs ou de
sortir du patelin.
Les
années passent et des changements surviennent. Pointe-Aux-Trembles est toujours
un patelin spécial dû à sa situation géographique.
Ses
citoyens sont de plus en plus des citoyens du monde et cherchent ce qu’il y a
de mieux pour eux!
La
fameuse appartenance à son coin, sa région, son quartier, sa rue c’est un mode
de vie qui vient combler un vide que l’anonymat des grands centres ne parvient
pas à meubler. La vie de quartier et la communauté se construisent à travers
les offres culturelles locales, les
milieux communautaires et sportifs du secteur mais aussi à travers les
commerces et industries d’une région, d’un coin de pays.
C’est
pourquoi nos commerçants locaux se doivent d’être les passionnés que la pointe
Est a toujours connue. Ils doivent être à l’affût de la nouveauté, en avance
sur les besoins des gens, au fait de la mode passagère ou due pour rester! Ils
doivent aussi parfaire l’apparence de leur commerce, peaufiner leur offre de
produits et services et se brancher sur l’avenir!
Sachant que les consommateurs
ont accès à Internet et peuvent acheter en ligne d’un simple clic, les
commerces et industries doivent obligatoirement s’adapter à cette nouvelle
façon de faire s’ils souhaitent éviter d’être remplacés par des de virtuels
commerces de partout au monde!
Pour
conclure, je me dis que l’achat local c’est d’abord et avant tout une question
d’offre locale et ceux qui en vivent doivent montrer l’exemple et eux-mêmes être
les premiers à acheter localement!
Pssstt…Le
350 e est dans seulement 11 ans…j’imagine que certains ont déjà commencé à y
penser…J’ai bien hâte d’installer ma bannière « 350 » ans dans mes
vitrines et de montrer ma fierté de participer aux célébrations et d’être un
commerçant d’ici, un commerçant local, un commerçant de Pointo qui rayonne
partout sur l’île et ses environs!
Dominique
Lévesque
Fleuriste
Le Carrousel
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